La forêt boréale et la toundra arctique sont deux occupations du sol caractéristiques des régions froides. Occupant près du tiers des forêts mondiales, la forêt boréale est le deuxième plus vaste couvert végétal au monde, derrière la forêt tropicale. Dans l’Est du Canada, la forêt boréale est exposée à un climat froid et humide, où les processus hydrologiques (évaporation, sécheresses, etc.) ont à ce jour été peu documentés.

Motivations

Forêt boréale et toundra arctique

Nous sommes très actifs au sein de deux bassins versants expérimentaux de la forêt boréale du Québec: la Forêt Montmorency, au cœur du massif des Laurentides, dans une sapinière à bouleaux blancs, où notre équipe opère depuis 2015 des tours à flux en collaboration avec le professeur François Anctil; et au bassin versant de la rivière Bernard, sur la Côte Nord, où nous avons une tour à flux en opération depuis 2018 en collaboration avec Hydro-Québec, la professeure Julie Talbot et le professeur Manuel Helbig. Ces installations nous permettent de faire un suivi des échanges d’eau et d’énergie entre la forêt boréale et l’atmosphère, notamment pour mieux comprendre les composantes de l’évaporation (transpiration, évaporation de l’eau interceptée et évaporation du sol) et son impact sur le débit en rivière.

Pour sa part, la toundra arctique est un milieu doté de végétation courte, exposé à un climat rude et sec, qui est caractérisé par la présence de pergélisol. Avec le réchauffement climatique, on assiste à une hausse du couvert et de la taille des arbustes de la toundra arctique, avec d’importantes conséquences sur le régime thermique du sol, qu’il faut quantifier.

Nos travaux

Dans la toundra arctique, nous nous intéressons à l’impact des arbustes sur l’accélération du dégel du pergélisol.

En 2024, des instruments ont donc été déployés dans la vallée Qarlikturvik de l'Île Bylot afin d'étudier les composantes du bilan énergétique de surface de l'environnement arbustif.

Tour à flux dans la vallée de la rivière Bernard sur la Côte-Nord (crédit photo: Hydro-Québec)

Des capteurs utilisant différentes approches de mesure permettent un suivi en continu des débits.

Travaux de terrain à l'Île Bylot et l'Île de Baffin, Nunavut (crédit photo: Étienne Tremblay)

Différentes tours à flux au sein d'environnements variés à la Forêt Montmorency (Crédit photo: Pierre-Erik Isabelle)

Vidéo à la Forêt Montmorency
(crédit vidéo: Antoine Thiboult et Benjamin Bouchard)

Travaux et station de mesures hydrométriques de la rivière Bernard (crédit photo: Nicolas Vallières)

Installation dans un environnement arbustif de l'Île Bylot

Caractérisation de couverture arbustive

Radiomètre net installé sous arbustes
Voir Travaux d'Étienne Tremblay

Intrumentation d'un site de toundra sans arbustes de l'Île Bylot